De la (non) communication par mail...
Un dimanche comme les autres, c'est-à-dire bien trop court!
Et quelques énervements en prime, sinon ce n'est pas une journée ordinaire...
Pour commencer, des mails d'élèves. Les courriers électroniques sont en effet un moyen pratique de communiquer en-dehors des temps de cours, et que j'ai adopté depuis fort longtemps. Mais je pose quelques règles, dont j'attends le respect.
La première de toutes, qui semble aller de soi, est de remplir la case "objet" et encore plus la case "message". Parce que l'envoi d'un devoir en pièce jointe dans un mail sans objet ni contenu, avec comme adresse électronique un pseudo du genre "doralexploratrice78" ou "bisounours97", ça aide beaucoup pour savoir de qui vient le devoir en question. Surtout quand le nom n'est même pas inscrit DANS le fichier concerné...
La deuxième est une règle que je m'impose : je confirme toujours réception du devoir. Et je précise maintes et maintes fois qu'une absence de confirmation équivaut à une non réception. Conséquence logique : l'élève doit réitérer son envoi. Cela paraît simple, mais en réalité c'est loin de l'être... Deux semaines après la date fixée, j'en voit qui se réveillent et prétendent - de bonne foi? allons savoir - qu'ils m'ont envoyé leur travail. Mais au mois d'avril, le bénéfice du doute a vécu. Tant pis pour eux, ce sera zéro.
La troisième règle est d'appliquer les principes de communication, introduire et clore le propos. J'interdis donc les "bonjour, bonne nuit" et autres familiarités, et leur conseille vivement de se contenter d'un court "respectueusement" en guise de salutations. S'ils se passent désormais de smileys - victoire!-, j'ai parfois des surprises, avec des salutations distinguées suivies d'un "cordialement"... Soit, ils sont "en cours d'apprentissage" et je leur réponds patiemment. Certains ont d'immenses progrès à faire.
Mais ce ne sont pas les seuls. Les adultes ont eux aussi des problèmes avec les courriers électroniques.
L'administration tout d'abord. En effet, à quoi servirait d'informer relativement longtemps à l'avance l'ensemble des professeurs de la date des journées portes ouvertes? de la mise en place de conseils de mi-trimestre? de la tenue des épreuves anticipées de telle ou telle matière qui va nous priver des élèves? De fait, nous avons des dons de divination très développés et nous pouvons nous passer de ces informations!!!
Les collègues ensuite. Certains considèrent qu'il est superflu de répondre à un mail. De deux choses l'une : soit ils attendent de me croiser entre deux portes pour répondre, s'ils y pensent à ce moment, et si ce moment se produit... soit ils jugent qu'aucune réponse ne s'imposait. En effet, lorsqu'on informe un collègue qu'on lui a déposé dans son casier des dossiers très importants à signer ou à distribuer à une classe ou qu'on lui demande de transmettre une info de dernière minute importantissime et urgentissime, on ne s'attend pas du tout à ce qu'il confirme réception, et encore moins à ce qu'il annonce qu'il a bien fait passer le message!
Mon côté parano qui reprend le dessus. Manque de sommeil oblige? Je verrais demain : les terminales devraient avoir des oraux blancs, au sujet desquels je n'ai pas été consultée...
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