Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La vie ordinaire de prof en ZEP
3 juin 2013

Fugace lueur

Après un grand moment de solitude matinale - impossible de brancher une clé USB sur les nouveaux ordinateurs pour cause de "vous n'avez pas les autorisations requises", et impossible de se connecter à Youtube pour cause de pare-feu (la confiance règne), mon cours sur les Cartoons de propagande américains pendant la Seconde Guerre mondiale tombant à l'eau, j'ai malgré tout repris le dessus. L'art d'improviser. Le cours a fini en documentaire sur l'urbanisation, nourrir les hommes et le développement durable. Nos Voisins les hommes m'a sauvée. Passons. 

Ensuite, la photocopieuse a fait des siennes. Ou pour être exacte, l'intendance, qui ne met qu'une ramette de 500 feuilles dans la machine le lundi matin. Pour plus d'une cinquantaine de profs ayant chacun entre 100 et 500 élèves dans la journée. Là encore, passons. 

Mais pour finir, quelques élèves de terminales. Ils ont passé leur épreuve orale en avril, je n'ai donc que les volontaires de L et ES. A qui je fais un chapitre que leur professeur attitré n'a pas encore commencé - il y a des collègues encore plus en retard que moi, ça déculpabilise en peu. Et là, rare mais ô combien savoureux bien qu'éphémère moment, "c'est vraiment trop bien la manière dont vous organisez vos cours, c'est clair, on comprend tout, on aurait bien aimé avoir les mêmes toute l'année". 

Alors j'évite de me dire que peut-être s'ils avaient eu les mêmes toute l'année ils ne se rendraient pas compte de la différence. Que mes TL prennent ça pour acquis mais n'en ont pas pour autant tiré un grand profit, par ma faute bien évidemment (on est parano ou on ne l'est pas...). Non, aujourd'hui je garde ces paroles en tête, et j'essaie de les graver très profondément en moi, pour pouvoir y trouver une forme de consolation dans les heures plus difficiles. 

Enfin, ça n'a pas empêché une migraine de venir me pourrir l'après-midi. Entre ça ou le conseil de classe des TSTG, j'aurais préféré le conseil de classe, c'est peu dire. D'autant que comme d'habitude, ça passe au moment de me coucher. Je sens mal la nuit blanche... Parce que l'autre et son cogito ergo sum il n'a jamais dit (ou j'ai zappé ce passage) comment faire en sorte que cogito ne rende pas malade... Je comprends de mieux en mieux Heureux les simples d'esprit...

Publicité
Publicité
Commentaires
La vie ordinaire de prof en ZEP
Publicité
Archives
Publicité